Ce dimanche 27 octobre 2024, Donald Trump a rempli de casquettes rouges le légendaire Madison Square Garden de New York, où il s’est présenté en sauveur des Etats-Unis « détruits » par Kamala Harris. Parmi les chauffeurs de salle, entre Elon Musk, Robert Francis Kennedy Jr, le catcheur Hulk Hogan, ou l’ancien animateur ultraconservateur de Fox News Tucker Carlson, un humoriste, Tony Hinchcliffe, lors d'un meeting marqué par des insultes à l'égard des Portoricains qui ont beaucoup fait réagir.
Donald Trump voulait en faire une démonstration de force, le candidat républicain à la présidentielle américaine devra également composer avec la polémique. Son meeting organisé ce dimanche 27 octobre dans le légendaire Madison Square Garden de New York fait beaucoup réagir à huit jours du scrutin. "Vous avez détruit le pays (...) Kamala, tu es virée, va-t'en!", a lancé le républicain, qui comptait sur "l'arène la plus célèbre du monde", d'une capacité de 20.000 places, pour faire une démonstration de sa popularité au cœur de New York, bastion démocrate et progressiste.
Si l'ancien président des États-Unis a réussi à remplir les 20.000 places de "l'arène la plus célèbre du monde", dans un bastion démocrate et progressiste, des propos envers les Portoricains tenus par l'humoriste Tony Hinchcliffe suscitent des critiques. Ce dernier a comparé Porto Rico, dont beaucoup de natifs résident à New York, à "une île flottante d'ordures au milieu de l'océan", entraînant des rires dans le Madison Square Garden, mais aussi une certaine gêne, selon le reporter de BFMTV, présent sur place.
A l'inverse, Kamala Harris avait opté dimanche pour des petits événements, quasiment du porte-à -porte, à Philadelphie en mettant l'accent sur les communautés noires et latinos pour faire le plein de voix dans l'un des sept États disputés qui seront déterminants dans l'élection le 5 novembre à l'issue toujours aussi incertaine.
Lequel précise qu'il y avait très probablement des Portoricains, tout en rappelant que Donald Trump cherche à conquérir l'électorat latino-américain, traditionnellement acquis aux démocrates. Tony Hinchcliffe s'est distingué par d'autres déclarations, s'essayant par exemple à cette comparaison: "Les Latinos adorent faire des bébés (...) Ils ne se retirent pas. Ils ne font pas ça. Ils rentrent, comme ils l'ont fait avec notre pays."
"Où sont mes Latinos ce soir?", a-t-il également demandé, avant d'ajouter face aux nombreuses réponses du public: "Vous voyez ce que je veux dire, c'est très ouvert (la frontière, NDLR). Ils sont tellement nombreux."
Anoter que, l'ancienne première dame des États-Unis Michelle Obama a exprimé sa "peur réelle" de voir retourner à la Maison Blanche Donald Trump, qui n'a jamais reconnu sa défaite en 2020 et a été inculpé par la justice fédérale pour tentatives d'inverser illégalement les résultats du scrutin.
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