Dans un geste jugé par plusieurs observateurs comme une atteinte grave à la souveraineté nationale, les États-Unis ont mené, hier, des frappes aériennes sur le territoire nigérian. Officiellement, Washington affirme vouloir mettre un terme à ce qu’il qualifie de « génocide chrétien ».
Cependant, de nombreux analystes dénoncent cette justification comme fallacieuse, estimant qu’elle relève d’une instrumentalisation politique. Ils pointent du doigt une stratégie visant à imposer une vision idéologique marquée par l’extrême droite et des préjugés antimusulmans.
Le conflit au Nigeria est complexe : tant les populations musulmanes que chrétiennes sont victimes de violences, et la solution ne saurait passer par une intervention militaire étrangère.
À travers AFRICOM — le commandement militaire des États-Unis pour l’Afrique — Washington continue de déployer soldats, drones et avions de combat sur le continent. Une présence qui, selon les critiques, vise moins la sécurité que le maintien d’une influence géopolitique et économique favorable aux intérêts américains.
De plus en plus de voix s’élèvent pour exiger la fin de ces interventions. Elles appellent au respect de la souveraineté des pays africains et à une coopération fondée sur la justice, et non sur la domination militaire.
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