Foot : le président d’un club colombien tué par balles après une défaite

• Par Le Placentin
• 26-09-2023
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• Le Placentin

Les résultats de football ont décidément des conséquences insensées en Colombie. En effet, Edgar Paez, président du club de Tigres FC en D2 colombienne, a été tué par deux hommes à moto après une défaite, alors qu’il rentrait chez lui avec sa fille.

Un drame qui fait froid dans le dos. Edgar Paez, président du club colombien des Tigres FC, a été tué par balles par deux hommes après la défaite de son équipe contre l’Atlético FC (3-2) ce samedi, rapporte ESPN.

Alors qu’il rentrait chez lui en voiture en compagnie de sa fille, le dirigeant de 63 ans a été attaqué par deux hommes à moto, auteurs de plusieurs coups de feu. Pris en charge rapidement par les secours, l’homme est décédé à l’hôpital tandis que sa fille s’en est sortie indemne. Les autorités mènent maintenant l’enquête avec la vidéosurveillance pour identifier les coupables, qui ont suivi le véhicule plusieurs minutes avant de passer à l’acte.

«La famille Tigres et la communauté sportive sont dévastées par cet événement, a réagi le club en deuil dans un communiqué. Son engagement envers l'équipe et son dévouement au développement du sport dans notre région ont laissé une marque indélébile sur tous ceux qui ont eu le privilège de le connaître.»

«Il s'est toujours distingué par son respect pour ses amis, par ses positions fortes mais respectueuses et par l'amour qu'il professait pour le sport qui nous passionne tous: le football», a ajouté Fernando Jaramillo, président de la Division Majeure de Football Professionnel Colombien (DIMAYOR), qui gère les ligues professionnelles en Colombie.

En poste depuis 2016, Edgar Paez détenait 49% des parts des Tigres FC, club situé à Soacha dans la banlieue sud de Bogota. Selon deux dirigeants d’autres clubs du pays, couverts d’anonymat, les causes du crime pourraient être en lien avec des paris sportifs bien que, pour le moment, Paez ne soit pas lié à cette activité.

Le 2 juillet 1994, l’ancien défenseur de la sélection Andrés Escobar était ainsi assassiné à Medellin, dès son retour de la Coupe du monde 1994 aux Etats-Unis, durant laquelle son but contre son camp face aux USA (1-2) avait entraîné l’élimination colombienne au premier tour.