Présidentielle américaine: D’ inquétantes révélations de l ’ancien chef de cabinet de Donald Trump John Kelly sur Trump

• Par Le Placentin
• 24-10-2024
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Aux États-Unis, John Kelly, qui a été pendant un an et demi chef de cabinet de Trump, a prévenu que l'ancien président répondait à la définition de « fasciste ». Le général à la retraite de la marine américaine a fait ces déclarations dans une interview enregistrée avec le New York Times.

« Eh bien, si nous regardons la définition, le « fascisme » est une idéologie et un mouvement politique d'extrême droite, autoritaire et ultra-nationaliste, caractérisé par un chef dictatorial, une autocratie centralisée, le militarisme, la répression forcée de l'opposition et de la croyance. qu'il existe une hiérarchie sociale naturelle. Donc, d’après mon expérience, c’est certainement le genre de choses qui, selon lui, fonctionneraient le mieux pour gouverner les États-Unis. » A déclaré John Kelly .

Kelly a déclaré que les récentes déclarations de Trump selon lesquelles il utiliserait l'armée pour combattre "les ennemis intérieurs" l'avaient laissé "profondément préoccupé".

De même, l’ancien chef d’état-major a déclaré qu’à plusieurs reprises, le candidat républicain à la présidentielle avait déclaré que « Hitler avait aussi fait de bonnes choses ». Par ailleurs, le magazine The Atlantic rapporte que, lors d'une réunion privée à la Maison Blanche, Trump a déclaré : « J'ai besoin du genre de généraux qu'Hitler avait. »

L’ancien président aurait également qualifié la défunte soldate de l’armée américaine Vanessa Guillén de « putain de Mexicaine ». Guillén avait 20 ans lorsqu'elle a été assassinée en 2020 à la base militaire de Fort Hood, dans l'État du Texas, un événement qui a attiré l'attention du monde entier sur l'épidémie de violence sexuelle qui existe dans les forces armées américaines. Trump aurait ordonné à son chef de cabinet de l'époque, Mark Meadows, de ne pas payer les funérailles de Guillen.

John Kelly, l'homme qui a occupé le poste de chef de cabinet de Trump le plus longtemps, a refusé d'officialiser son soutien explicite à l'un ou l'autre des candidats, mais il a souligné qu'« il est très dangereux d'élire la mauvaise personne pour de hautes fonctions ».