L'insécurité croissante pertube gravement les activités médicales de Médecins sans Frontières(MSF) qui ne peut pas importer de médicaments et des matériels médicaux depuis mi-Mars. MSF lance donc, un appel aux gangs armés qui se livrent dans les combats et aux autorités douanières pour faciliter l'acheminement de matériels médicaux pour la population qui en a un besoin urgent.
Mumuza muhindo Musubaho, chef de la mission de MSF a fait savoir que si les fournitures médicales ne sont pas livrées dans les 2 prochaines semaines, MSF sera contraint de réduire drastiquement ses opérations.
Il précise que, la fermeture des aéroports et des ports au début du mois de Mars a entraîné de graves ruptures de stock pour les installations médicales de MSF. Malgré la réouverture de l'aéroport de Port-au-Prince, une coopération plus large est nécessaire pour accélérer les procédures douanières.
"Dans cette situation d'urgence, les procédures douanières doivent être plus flexibles afin que, les médicaments et autres fournitures puissent livrés au plus vite possible." Prévient M.Musubaho en soulignant que les personnes souffrant de maladies chroniques comme le VIH et la Tuberculose risquent de voir l'état de leur santé aggraver en raison du manque d'accès aux soins et aux médicaments.
D'autre part, Jean-Baptiste Goaglas, Coordonnateur de MSF explique que la situation devient tellement compliquer, même l'achat de papiers pour les rapports médicaux représente un gros problème de nos jours.
Entre Mars et Avril 2024, les équipes MSF assurent 9025 consultation ambulaloires, 4 966 cas d'urgence traités dont, 869 blessés par balles et 742 victimes de la route, elles ont également admis 99 patients gravement brûlés à l'hôpital de Tabarre, dont la moitié étaient des enfants.
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