Environ dix-neuf personnes ont été tuées dans la soirée du dimanche 21 mai au Guyana. C'est le résultat de l'incendie d’un dortoir scolaire de filles à Mahdia, une ville minière enclavée de ce petit pays du nord-est de l’Amérique du Sud, à en croire ce qu'a rapporté le journal Le Monde.
D'après les résultats d'une enquête initiale, il parait que la nature de l’incendie est d'origine criminelle, a fait savoir le chef de la police guyanienne Clifton Hicken lors d’un briefing télévisé à Mahdia. Selon un communiqué des pompiers publié dans la matinée, quatorze des jeunes sont mortes sur place, tandis que cinq autres sont décédées à l’hôpital du district de Mahdia.
« Il s’agit d’une catastrophe majeure. C’est horrible, c’est douloureux », a regretté lundi matin le président Irfaan Ali. M. Ali, qui a décrété trois jours de deuil national, s’est rendu sur les lieux du drame dans l’après-midi en compagnie d’une importante délégation gouvernementale dont le chef de la police. « Nous continuerons à être à vos côtés », a-t-il lancé aux familles des victimes.
Suivant les précisions du président, quatorze personnes sont décédées sur place et cinq autres sont mortes à l’hôpital de Mahdia. D'après le nouveau bilan dressé par les autorités, 59 jeunes filles étaient enregistrées dans le dortoir mais trois étaient absentes pour passer le week-end chez elles. D'un autre côté, une vingtaine d’élèves ont pu être sauvés par les pompiers en perçant des trous dans le mur nord-est du bâtiment.
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