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Nouvelle attaque en Irak contre des troupes américaines

Deux attaques à la roquette ont visé des troupes américaines stationnées sur deux bases en Irak sans faire de blessés, a-t-on appris, sur fond de guerre entre Israël et le Hamas palestinien.

Ces attaques surviennent alors que les factions armées irakiennes proches de l'Iran menacent de s'en prendre aux intérêts américains en Irak, en raison du soutien de Washington à Israël, cible d'une attaque meurtrière d'une ampleur sans précédent menée le 7 octobre par le mouvement islamiste Hamas.

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Dans la nuit du jeudi 19 au vendredi 20 octobre, "trois roquettes Katioucha sont tombées à proximité du camp des forces de la coalition internationale" antidjihadistes, qui compte des soldats américains, près de l'aéroport international de Bagdad, a indiqué à l'AFP un responsable sécuritaire, qui a requis l'anonymat. «Deux roquettes ont été tirées. L'une a été interceptée par un système anti-roquettes, l'autre a touché un hangar de stockage vide, a dit cette source sous le couvert de l'anonymat. Personne n'a été blessé.»

L'attaque survenue de ce samedi 21 n'a pas fait de victimes et a été revendiquée par un groupe baptisé «Résistance islamique en Irak» sur des chaînes Telegram affiliées aux factions chiites fidèles à l'Iran. Un «drone est tombé à l'intérieur de la base» de Aïn al-Assad, dans l'ouest de l'Irak, où sont déployées des troupes américaines et de la coalition internationale antijihadistes, a indiqué à l'AFP une source militaire irakienne qui a requis l'anonymat. L'engin n'a occasionné «aucun dégât». Un second responsable sécuritaire local a évoqué «deux drones»: «le premier a été intercepté et le second est tombé à cause d'un problème technique».

Plus tôt, un responsable sécuritaire irakien avait évoqué le tir de «trois roquettes Katioucha tombées à proximité» du camp, sans faire de blessé. Cette attaque n'a pas été revendiquée dans l'immédiat. «Aucun dommage», n'a été recensé, a-t-elle assuré. Cette attaque a été revendiquée par un groupe baptisé «Résistance islamique en Irak» sur des chaînes Telegram affiliées aux factions chiites fidèles à l'Iran, pays voisin de l'Irak où il exerce une influence prépondérante.

Environs 2500 militaires américains et un millier de soldats d'autres pays membres de la coalition sont aujourd'hui stationnés sur trois bases tenues par les forces irakiennes. Ces derniers jours, les factions fidèles à l'Iran, qui soutient le Hamas et ne reconnaît pas l'État d'Israël, ont multiplié les menaces contre les États-Unis. L'une d'elles, les Brigades du Hezbollah, a exigé des Américains qu'ils «quittent» l'Irak, «sans quoi ils goûteront aux feux de l'enfer».

Árappeler que plus de 1400 personnes ont été tuées sur le territoire israélien par des combattants du Hamas depuis le 7 octobre, en majorité des civils fauchés par balles, brûlés vifs ou morts de mutilations au premier jour de l’attaque menée à partir de la bande de Gaza, selon les autorités israéliennes. Dans la bande de Gaza, plus de 3780 Palestiniens, majoritairement des civils, dont plus de 1500 enfants, ont été tués dans les bombardements incessants menés en représailles par l’armée israélienne, selon les autorités locales.

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