Le Centre d’analyse et de recherche en droits de l’homme (CARDH) a exprimé ses inquiétudes après la signature d’un contrat de dix ans entre l’État haïtien et la société américaine de sécurité privée Vectus Global, dirigée par Erik Prince, fondateur de Blackwater.
L’accord prévoit une assistance dans la lutte contre les gangs armés et le renforcement du contrôle fiscal à la frontière haïtiano-dominicaine.
Pour le CARDH, ce partenariat risque de fragiliser la souveraineté nationale et d’ouvrir la voie à de possibles abus, rappelant les controverses liées à Blackwater en Irak.
L’organisation appelle à des règles d’engagement claires, un strict mécanisme de supervision et la transparence totale du contrat, conformément à la Constitution.
Si le centre reconnaît l’urgence sécuritaire, il insiste sur le fait qu’aucune firme privée ne peut représenter une solution durable. Le rôle de Vectus Global devrait rester transitoire, afin que la Police nationale d’Haïti (PNH), la douane et les Forces armées reprennent à terme le plein contrôle des frontières et de la sécurité publique.
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