Condamné à quatre ans et demi de prison pour le viol dans une discothèque de Barcelone, l'ancien latéral brésilien du Barça et du PSG Dani Alves a vu sa demande de remise en liberté être acceptée par la justice espagnole, moyennant le paiement d'une caution d'un million d'euros.
Le tribunal de Barcelone a décidé ce mercredi 20 mars 2024 que Dani Alves pouvait bénéficier d'une libération conditionnelle moyennant une caution d'un million d'euros, bien qu'il n'ait purgé pour le moment qu'un quart de sa peine de quatre ans et demi de prison pour viol.
Le maintien en détention provisoire du footballeur retraité, dans l'attente de son procès en appel, « peut être évité en échange du paiement d'une caution d'un million d'euros », a annoncé dans un communiqué un tribunal de Barcelone, précisant que la justice confisquerait également ses « deux passeports, espagnol et brésilien ». Dani Alves (40 ans) devra également comparaître chaque semaine devant ce même tribunal.
Mais cette décision a été aussitôt dénoncée en termes très vifs par l'avocate de la plaignante, Me Ester GarcÃa, qui s'est dite «très surprise» et «très indignée», et a annoncé qu'elle ferait appel contre un arrêt «qui n'est pas conforme au droit», y voyant «une justice pour les riches».
«Je crois en la justice, je ne fuirai pas », avait assuré le Brésilien mardi matin lors de l'audience durant laquelle il avait demandé sa liberté conditionnelle. La décision des juges prise ce mercredi, qui n'a pas été prise à l'unanimité, peut encore faire l'objet d'un appel. (LeFigaro.fr/l'Équipe)
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