Au 43e jour du conflit, la situation est devenue plus compliquée où les soldats israéliens ont ordonné l'évacuation de l'hôpital al-Chiga de la ville de Gaza. Le ministère de la Santé du Hamas a fait état de la mort de plus de 80 personnes samedi dans deux frappes israéliennes distinctes sur un camp de réfugiés géré par l'ONU, dans le nord de la bande de Gaza. Contactées par l'AFP, ni l'armée israélienne ni l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) n'ont commenté dans l'immédiat.
« Nous recevons des images effroyables de nombreux morts et blessés encore une fois dans une école de l’Unrwa qui abritaient des milliers de déplacés dans le nord de la bande de Gaza », a écrit sur X (anciennement Twitter) Philippe Lazzarini, commissaire général de l’Unrwa. « Ces attaques (…) doivent cesser. Un cessez-le-feu humanitaire ne peut plus attendre ».
La première frappe a fait au moins 50 morts "à l'aube, sur l'école al-Fakhoura", dans le camp de Jabaliya, où étaient installés des déplacés, a indiqué à l'AFP un responsable du ministère. Des images diffusées sur les réseaux sociaux montraient des corps, certains couverts de sang, d'autres de poussière, dans les étages du bâtiment, où des matelas avaient été installés sous des tables d'écoliers.
Dans la seconde frappe, le ministère a annoncé la mort de 32 membres d'une même famille, dont 19 enfants, en diffusant la liste des noms de la famille Abou Habal.
Des centaines de personnes ont quitté samedi l'hôpital al-Chifa de Gaza assiégé depuis plusieurs jours par l'armée israélienne, selon un journaliste de l'AFP, le ministère de la Santé du Hamas précisant que "120 blessés" et des bébés prématurés n'avaient pu être évacués.
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