Haïti est réputé pour avoir des dirigeants qui s’intéressent seulement à leurs intérêts personnels, et négligent les intérêts du pays. Dans un contexte où l'insécurité arrive à son apogée, les deux têtes de l’exécutif à travers des communiqués ne cessent de condamner avec fermeté la montée de l’insécurité et la violence des gangs des quartiers de Port-au-Prince.
Face à cette violence, où les forces de l'ordre paraient presque impuissantes, sans aucunes stratégies capable de contrecarrer les attaques des gangs armés et le mettre hors d’état de nuire, le conseil présidentiel de transition (CPT) tout comme la primature s’amusent à dénoncer alors qu’ils ont été installés pour apporter certaines solutions.
Depuis plusieurs années, les dirigeants sont nommés pour apporter une solution à l’insécurité qui paralyse toutes les couches sociales. Dès leurs arrivées ils promettent d’aborder différemment le problème de l’insécurité, toujours est-il, le problème persiste, ou s’est aggravé.
Garry Conille après son installation, à visiter l’aire métropolitaine de Port-au-Prince en assurant qu’il était prêt à redonner espoir à certains territoires perdus depuis tantôt des années. Cinq mois après il a été licencié pour son arrogance et insubordination envers des conseillers présidents, et laissé derrière lui une insécurité à nulle autre pareille.
Cependant, son remplaçant Alix Didier Fils Aimé issu de la classe des affaires, part sur la même lancée promesses et dénonciations. Dans un communiqué « Le Premier ministre, Monsieur Alix Didier Fils-Aimé. condamne avec vigueur les actes de violences perpétrés par les gangs armés sur la population civile dans plusieurs quartiers de la Capitale. Dans ces circonstances. Le Chef du Gouvernement partage la douleur et la tristesse de la population qu'il assure de sa solidarité agissante. »
Sa feuille de route était-elle pour dénoncer et ou sympathiser ? De toute façon la population attend et espère des résultats contre la montée de violence des gangs armés qui depuis des années ne cessent d’affecter et d’endeuiller les citoyens. « Des dispositions ont déjà été prises par le Gouvernement pour apporter assistance aux personnes touchées par ces graves violations des droits fondamentaux, particulièrement leur droit de vivre en toute sécurité. » De quelles dispositions parle le chef du gouvernement ?
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