Le ministère de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada (IRCC) ainsi que le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l'Intégration ont tous les deux reçu une mise en demeure d’un avocat spécialisé en immigration, sommant les deux paliers de gouvernement de faciliter et accélérer les processus de parrainage.
La mise en demeure, dont Le Journal a obtenu copie, a été déposée mardi en fin de journée, par l’avocat spécialisé en immigration Me Maxime Lapointe. La mise en demeure demande notamment au provincial «d’amender son plan d’immigration 2024 pour ajouter des “quotas” additionnels dans la catégorie du regroupement familial, afin de rejoindre la défenderesse IRCC dans des délais de traitement de 12 mois».
Dans le cas du fédéral, la mise en demeure demande à IRCC de finaliser sans délai l’ensemble des dossiers sélectionnés par le provincial dans la catégorie du regroupement familial et qui dépassent la norme de service d’IRCC. «C’est une initiative professionnelle, mais aussi personnelle, je n’ai pas demandé d’autorisation à aucun regroupement ni d’honoraires. Ça fait partie de mes valeurs fondamentales d’améliorer la sélection et la rétention des ressortissants étrangers au Québec. C’est une des actions que j’entreprends au bénéfice de la cause», explique Me Lapointe.
Le traitement des dossiers d’immigration a fait couler beaucoup d’encre dernièrement, alors que de nombreux témoignages de familles séparées et en attente de parrainage ont été médiatisés, relevant plusieurs lacunes dans la gestion de l’immigration dans les deux paliers de gouvernement.
La ministre responsable de l’immigration au provincial, Christine Fréchette, avait indiqué plus tôt cette semaine que les seuils resteraient en vigueur jusqu’à la prochaine planification pluriannuelle, prévue en 2025.
L’avocat espère un «électrochoc» avec cette mise en demeure, alors que l’actualité des dernières semaines sur le sujet de l’immigration et du regroupement des familles ne laisse pas entrevoir d’amélioration dans un avenir rapproché.
«Si les gens quittent le Québec pour aller vivre ailleurs, comme on en entend parler avec le collectif [Québec réunifié], parce que les délais sont moins longs, on doit faire en sorte d’améliorer le débat», termine l’avocat. NB: c’ est un article relayé du journal de Montréal
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