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Condamnée à trois ans de prison pour des ébats sexuels impliquant son bébé d’un an

La justice canadienne plus précisement le palais de justice de Thetford Mines a condamné une femme de 42 ans à trois ans de prison vendredi 11 novembre dernier, pour des gestes à caractère sexuel sur sa propre fille biologique, dès sa naissance jusqu’à ce qu’elle ait un an et demi, agissements que la juge a qualifiés de «répugnants».

Selon le résumé du tribunal, la femme et son conjoint, le père de la petite, ont eu une sexualité «plus particulière» après la naissance de l’enfant. Vivant à distance parce que l’homme «devait demeurer avec son ex-conjointe et leurs enfants en attendant que leur séparation soit officialisée», le couple du secteur de Beaulac-Garthby fomente alors plusieurs fantasmes sexuels impliquant leur bébé naissant. «L’homme nomme, notamment, vouloir impliquer le bébé dans les rapports sexuels du couple. Il exprime clairement être excité sexuellement par la présence de l’enfant», est-il expliqué au dossier.

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Selon le journal de Montréal, au départ, le couple a eu des relations sexuelles au moment que l’enfant était dans la même pièce et «les regardait», des contacts ont rapidement eu cours avec la fillette. Le dossier fait notamment état d’actes sexuels dans la douche alors que les parents tiennent tour à tour l’enfant dans leurs bras. Les accusés se sont ensuite dirigés vers la chambre pour poursuivre leurs ébats, la mère ayant reconnu avoir touché l’enfant sur les fesses à ce moment.

«L’accusée fait une autre fellation à son conjoint, qui éjacule. L’enfant reçoit un peu de sperme sur son pied. L’accusée lèche le sperme sur le pied de sa fille», ajoute le résumé des faits déposé conjointement par la défense et la Couronne. La mère a également envoyé des photos nues d’elle et de sa fille à son conjoint, qui a demandé expressément que l’accusée place la fillette pour «que l’enfant lui touche les seins».

C’est l’accusée elle-même qui a dénoncé la situation aux autorités, portant initialement plainte contre son conjoint pour fraude en raison de la «double vie» qu’il menait. C’est que l’homme n’a finalement jamais habité la maison achetée avec sa conjointe et n’a jamais versé d’argent sur l’hypothèque. Puis en rencontrant les policiers, la femme a toutefois rapidement abordé les activités sexuelles déviantes de son conjoint, reconnaissant du même coup y avoir participé. Elle a plaidé coupable à des chefs de production et de distribution de pornographie juvénile ainsi que de contacts sexuels.

«Ce sont des crimes très graves et, je dois le dire, assez répugnants. C’est d’une gravité immense, mais d’un autre côté, c’est vous qui avez dénoncé ces crimes-là et vous avez pris l’entière responsabilité», a souligné la juge Sarah-Julie Chicoine en entérinant la suggestion commune des parties pour une peine de trois ans de détention.

L’avocat de l’accusée, Me André Gardner, a précisé que les infractions étaient survenues «dans un contexte de dépendance, dans une relation de violence conjugale». «Ce n’est pas excusable ce qui est arrivé et je le reconnais entièrement. J’ai manqué de jugement, j’aurais dû le voir», a confié la femme avant de prendre le chemin du pénitencier. Le père de l’enfant, lui aussi accusé, reviendra en cour dans les prochains jours.

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