"Situation catastrophique des droits de l’homme de janvier à mars 2024: le RNDDH tire la sonnette d’alarme", le titre d'un rapport publié, le mercredi 10 avril 2024, par le Réseau national de défense des droits de l’homme.
Ce rapport dresse un bilan global des dégâts causés par l'escalade de la violence des gangs durant le premier trimestre de l’année en cours.
Parmi lesquels, au moins treize (13) postes de péage sont installés par les bandits armés en vue de rançonner la population haïtienne. Selon les chiffres recueillis par le syndicat Mouvement unifié des transporteurs haïtiens (MUTH) et le RNDDH, il existe:
Trois(3) postes dans la commune de Port-au-Prince installés à la Ruelle Alerte, non loin du cimetière de Port-au-Prince, à Martissant et à Fontamara; Trois (3) postes dans la commune de Cité Soleil à partir de la sortie du Terminal Varreux installés à Cité Soleil, La Saline et à Drouillard ; Deux (2) postes sur la route nationale # 1, installés respectivement à Titanyen et entre Saint-Marc et Gonaïves ; Deux (2) postes sur la route nationale # 2, à Paloma, près du cimetière de Carrefour et à Mariani; Un (1) poste sur la route nationale # 3, à Onaville 12 ; Un (1) poste sur la route nationale # 5, entre Gros Morne et Port-de-Paix(; Un (1) poste sur la route nationale # 8, à Calvaire, Croix-des-Bouquets.
Outre les passagers et chauffeurs, des entreprises commerciales sont obligées de payer entre 5 000 et 20 000 dollars par semaine pour avoir le droit de passage.
12-04-2024
Se sa