Au lendemain du sommet de la Cedeao ayant donné son accord à une possible intervention militaire pour rétablir le président nigérien, en effet, des milliers de partisans du régime militaire auteurs du coup d’Etat du 26 juillet au Niger se sont rassemblés ce vendredi 11 août près de la base militaire française à Niamey. ont constaté des journalistes de l 'AFP.
Des milliers de partisans du régime militaire issu d'un coup d'Etat au Niger, se sont rassemblés vendredi dans le calme près de la base militaire française à Niamey, lanssant des slogans hostiles à la France, ont constaté des journalistes de l'AFP. "À bas la France, à bas la Cédéao", scandaient les manifestants lors de ce rassemblement qui se tient au lendemain d'un sommet de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao)
"À bas la France, à bas la Cédéao", scandaient les manifestants lors de ce rassemblement qui se tient au lendemain d'un sommet de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) ayant donné son feu vert à une possible intervention militaire pour rétablir le président renversé le 26 juillet, Mohamed Bazoum.
« Nous allons faire partir les Français ! La Cedeao n'est pas indépendante, c'est une manipulation de la France, il y a une influence extérieure », a déclaré Aziz Rabeh Ali, membre d'un syndicat étudiant soutenant le régime militaire. Le rassemblement était toujours en cours en fin d'après-midi et se déroulait dans le calme, selon les journalistes de l'AFP.
Ils ont également brandi des drapeaux russes et nigériens et crié leur soutien aux militaires qui ont pris le pouvoir, en particulier leur chef, le général Abdourahamane Tiani. Toujours selon les Journalistes de l'AFP, Le rassemblement était toujours en cours en fin d'après-midi et se déroulait dans le calme
Rappelons que les militaires ont accédé au pouvoir depuis le 26 juillet dernier apres le coup d etat contre le présitent Mohamed Bazoum, depuis leur prise de pouvoir, les militaires ont pris la France pour cible privilégiée, l'accusant d'être en sous-main à l'origine de la décision de la Cédéao d'activer et de déployer au Niger sa "force d'attente" pour rétablir l'ordre constitutionnel.
Á noter que depuis le 26 juillet dernier, le président nigérien Mohamed Bazoum est détenu avec sa famille dans sa résidence de Niamey. Ils y seraient notamment privés de nourriture et d’électricité depuis plusieurs jours, ce qui suscite l'inquiétude de la communauté internationale.
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