"Le PAM fait tout son possible pour aider les plus vulnérables, mais au rythme actuel, nous aurons épuisé nos stocks de nourriture d’ici fin avril", a fait savoir Jean-Martin Bauer, directeur du PAM en Haïti.
Il demande dans ce cas la réouverture immédiate du port de la capitale pour permettre un réapprovisionnement et, du même coup, un accès sans entrave à travers le pays.
Rappelons que depuis le debut du mois de mars, le PAM a indiqué dans un communiqué avoir accéléré ces dernières semaines son aide alimentaire parvenant à nourrir plus de 500 000 personnes à travers le pays tout en craignant que ses stocks de nourriture soient épuisés d’ici la fin de ce mois, malgré ses efforts pour s’approvisionner chez des producteurs locaux.
Parallèlement, Stéphane Dujarric, le porte-parole de l'ONU, a insisté sur les autres conséquences de la violence des gangs à Port-au-Prince, notamment l'accès à la santé. Les ambulances de l'Hôpital universitaire La Paix, le seul établissement sanitaire majeur encore en mesure de fonctionner, rencontrent des difficultés à accéder aux zones contrôlées par les gangs.
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