Alors qu'il est sous sanction du Canada, Reynold Deeb affirme que le Canada a utilisé sa propriété pour des évacuations par hélicoptère de ses citoyens lors de la récente flambée de violence dans le pays en mars de l'année en cours.
Le gouvernement canadien a accusé Reynold Deeb, membre de haut niveau de l’élite économique en Haïti, de protéger des gangs criminels armés, notamment par le biais du blanchiment d’argent et d’autres actes de corruption en décembre 2022.
Dans une requête déposée à la Cour fédérale le mois dernier, il a affirmé que la ministre Melany Jolie avait rejeté sa demande de levée des sanctions ce 21 mars, le jour même où Mme Brazeau l’a contacté pour la première fois au sujet des vols d’évacuation. Dans cette requête, l'homme d'affaires nie tout lien avec les gangs violents qui sévissent dans le pays.
Tout en refusant de le retirer de cette liste de sanctionnés, le Canada lui a exprimé sa gratitude après qu’il eut autorisé le transport par hélicoptère de citoyens canadiens et de policiers sur son terrain de golf de luxe.
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