"Ce sont des gens en détention préventive, c'est-à-dire qui n'ont pas encore de peine et ont donc en vigueur leurs droits politiques et électoraux", a précisé María Luisa Flores, présidente du Conseil local de l'Institut national électoral du Mexique.
Le processus a débuté ce lundi et se terminera le 20 mai où 30 000 prisonniers non condamnés voteront pour la première fois. Sept isoloirs, sur lesquels on pouvait lire «Le vote est libre et secret», sont placés symétriquement et à distance de sécurité afin que personne ne puisse fouiner et violer le secret du vote.
C'est en février 2019 que le Tribunal électoral du pouvoir judiciaire a décidé que les prisonniers non encore condamnés pouvaient voter au Mexique. «Ils nous ont sensibilisés, nous avons vu les débats, et nous avons pu nous appuyer sur ça pour voter», raconte un jeune votant incarcéré, qui demande avant tout, aux trois (3) candidats à la présidence, un peu plus de considération pour celles et ceux qui sont privés de liberté.
Les votes exprimés resteront fermés jusqu'à la fin du scrutin, le 2 juin, date à laquelle ils seront ajoutés au reste des bulletins de vote pour procéder au décompte général, a indiqué Flores. Cest une étape importante dans cette campagne déjà historique, puisque les sondages indiquent que pour la première fois une femme remportera l'élection présidentielle.
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