Alors que la classe politique évoque de plus en plus la tenue rapide d’élections, des voix s’élèvent pour mettre en garde contre des solutions précipitées. Selon l’ancien senateur, Jean Renel Senatus, seule une transition encadrée par les institutions judiciaires, notamment la Cour de cassation, pourrait véritablement amorcer le redressement national.
« Aucune élection soudaine ne changera Haïti. Sans une transition légitime et structurée, le pays restera prisonnier de l’instabilité pendant encore 50 ans », a-t-il déclaré sur X, appelant à replacer la justice au cœur du processus de refondation. Pour lui, le retour à la normalité et à la légalité passe d’abord par une rupture avec les pratiques improvisées du passé.
Son message clair vise ceux qui misent uniquement sur des scrutins rapides comme solution à la crise multidimensionnelle que traverse le pays. Le gouvernement, toutefois sous pression des États-Unis, estime urgent d’organiser rapidement des élections, malgré la montée des violences armées en Haïti.
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