Le CPT et l’OEA s’accordent sur les priorités pour stabiliser le pays

Diplomatie

Le CPT et l’OEA s’accordent sur les priorités pour stabiliser le pays

Le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) a reçu, ce mardi 2 décembre 2025, à la Villa d’Accueil, une délégation de haut niveau de l’Organisation des États américains (OEA), conduite par le Secrétaire général de l’institution, M. Albert Ramdin.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une mission officielle visant à évaluer la situation politique et sécuritaire du pays, alors que les autorités de transition poursuivent leurs efforts pour rétablir l’ordre et relancer le processus démocratique.

Autour de la table, les membres du CPT ont échangé longuement avec M. Ramdin, sa Conseillère et Cheffe de Cabinet, Mme Xaviera Jessurun, ainsi qu’avec l’Ambassadeur d’Haïti auprès de l’OEA, M. Jean Josué Dahomey Pierre, le Représentant spécial de l’OEA en Haïti, M. Cristobal Dupouy, et la directrice du Département d’Accès aux Droits, Mme Betilde Muñoz-Pogossian. Les discussions ont porté sur les défis de gouvernance, la nécessité de renforcer la stabilité institutionnelle et les préparatifs électoraux, lesquels demeurent étroitement liés au rétablissement indispensable de la sécurité nationale.

La délégation de l’OEA a sollicité les avis des responsables haïtiens sur la « feuille de route » à suivre pour consolider la paix et la stabilité dans les prochains mois. L’objectif est d’établir un cadre d’action coordonné, appuyé par la communauté régionale et internationale, afin d’accompagner le pays vers un retour durable à l’ordre constitutionnel. L’échéance du mandat du CPT, fixée au 7 février 2026, figurait également au cœur des échanges.

Dans le cadre de cette mission, la délégation de l’OEA rencontrera également le Conseil Électoral Provisoire (CEP), le Chef du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH), M. Carlos Ruiz Massieu, ainsi que plusieurs représentants de la société civile. Ces consultations visent à favoriser l’application de la feuille de route pour la stabilité nationale et à assurer une concertation large entre les acteurs clés du processus de transition.