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Philippines : au moins quatre morts dans un attentat à la bombe lors d'une messe catholique

Au moins quatre personnes ont été tuées, et une cinquantaine d'autres blessées, dans un attentat à la bombe perpétré lors d'une messe catholique dans le sud des Philippines, dimanche 3 décembre, ont indiqué les autorités. La cérémonie religieuse se tenait dans le gymnase de l'université d'Etat de Mindanao, à Marawi, la plus grande ville musulmane du pays. le président philippin Ferdinand Marcos a fermement condamné ces "actes insensés.

Le lieutenant général de la police Emmanuel Peralta a déclaré que quatre personnes avaient été tuées et une cinquantaine d'autres blessées dans l'explosion provoquée par un engin explosif artisanal. Aucun groupe n'a revendiqué l'attaque.

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Dans un communiqué, le président philippin Ferdinand Marcos a fermement condamné ces "actes insensés et particulièrement odieux perpétrés par des terroristes étrangers"

L'université d'État de Mindanao a également condamné, dans un communiqué, cet "acte de violence", se déclarant "solidaire" de sa communauté chrétienne et des victimes de "cette tragédie". L'établissement a suspendu les cours et a déployé davantage de personnel de sécurité sur le campus.

Depuis son lit d'hôpital, Chris Honculado, étudiant de 21 ans, a raconté que l'explosion s'était produite dès la première lecture de la Bible ce dimanche matin à la messe de 7 heures, heure locale. "Quand j'ai regardé derrière moi, des gens gisaient au sol. Nous ne savions pas ce qui s'était passé, tout est allé très vite."

Pour l' instant, aucun groupe n'a officiellement revendiqué l'attaque. Un chef d'état-major des forces armées a dit "étudier" la possibilité d'une attaque menée par une organisation islamiste en représailles à une opération militaire philippine qui a tué 11 de ses militants à Mindanao, vendredi.

Les attaques contre des bus, des églises catholiques et des marchés sont caractéristiques des troubles qui secouent la région depuis des décennies. En 2014, Manille a signé un pacte de paix avec le plus grand groupe rebelle du pays, le Front moro de libération nationale. Mais il reste des groupes d'insurgés musulmans restent opposés à cet accord, de même que des rebelles communistes qui opèrent dans la région.

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