Les migrants et les populations mobiles sont particulièrement exposés au risque de contracter le VIH dans le monde entier. Ils peuvent contracter le VIH à trois moments de leur migration : en quittant leur pays, au cours de leur parcours migratoire ou à l’arrivée dans le pays d’accueil.
Dans son rapport 2024, l'Onusida appelle au volontarisme des gouvernements de mener à bien la lutte d’en finir avec cette pandémie en raison de l'augmentation moyenne de 9 % du nombre d’infections au VIH depuis 2010. Selon le rapport, les pays constituant de porte d'entrée aux pays à revenu élevé, comme le Venezuela, le Nicaragua, le Guatemala, le Paraguay et le Pérou, sont les plus touchés.
Outre le manque d'accès aux traitements, la discrimination et le manque d'accès aux services de prévention, une partie de cette augmentation est liée à la montée de l'immigration irrégulière.
Luisa Cabal, directrice régionale Amérique latine de l'Onusida, a déclaré que les conditions de l’immigration irrégulière ont engendré de nombreuses vulnérabilités chez les migrants, notamment le risque de contracter le VIH et a souligné que la prévalence du VIH chez les migrants peut être deux fois plus élevée si l'on compare avec la population générale du pays d'accueil en raison de la violence sexuelle qu'ils peuvent subir en cours de route.
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