Washington a salué la décision de la République dominicaine de repousser le dixième Sommet des Amériques, prévu initialement à Punta Cana en décembre prochain. Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a assuré que les deux pays travaillaient déjà à l’organisation d’un « événement productif » en 2026.
Dans un message publié sur X, Marco Rubio a exprimé la gratitude des États-Unis envers le président Luis Abinader pour « son amitié et sa volonté d’accueillir le Sommet ». Le chef de la diplomatie américaine a également réaffirmé l’engagement de Washington à collaborer avec Saint-Domingue et les autres nations du continent pour « renforcer les partenariats et améliorer la sécurité des citoyens ».
Quelques heures plus tôt, le ministère dominicain des Affaires étrangères (Mirex) avait officialisé le report de l’événement, évoquant « de profondes divergences » qui compromettent la tenue d’un dialogue constructif entre les États du continent. Le communiqué souligne aussi l’impact des récents phénomènes climatiques qui ont frappé plusieurs pays des Caraïbes, rendant difficile la logistique d’un sommet d’une telle envergure.
Selon le Mirex, cette décision a été prise de concert avec les États-Unis, l’Organisation des États américains (OEA) et la Banque interaméricaine de développement (BID). Le gouvernement dominicain affirme avoir respecté toutes les exigences prévues pour accueillir le sommet, dont le thème devait porter sur « la sécurité humaine dans ses différentes dimensions : sécurité des citoyens, alimentaire, énergétique et de l’eau ».
Ce report intervient dans un climat diplomatique tendu, marqué par les controverses autour de l’exclusion du Venezuela, du Nicaragua et de Cuba. Ces décisions avaient suscité le désengagement de plusieurs pays, dont la Colombie et le Mexique. De nouvelles consultations seront menées dans les prochains mois afin de redéfinir les conditions et la portée du Sommet prévu désormais pour 2026.
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