Une infirmière originaire de Port-au-Prince, en stage à Saint-Marc, a été victime d’un viol le 23 décembre 2025. L’affaire, révélée ces derniers jours, soulève de sérieuses interrogations sur la réponse des autorités locales face aux violences sexuelles.
Selon les informations recueillies, la victime aurait été agressée par deux conducteurs de moto. Après les faits, elle a déposé plainte auprès des instances compétentes de la ville, sans qu’aucune mesure effective ne soit immédiatement engagée. Des sources proches du dossier évoquent des comportements inappropriés de la part d’un magistrat, perçus comme un manque de considération à l’égard de la plaignante.
L’enquête n’a connu une avancée qu’à la suite de l’intervention d’un policier, proche de la victime et alors en mission à Saint-Marc, ayant conduit à l’arrestation de l’un des suspects. Le second reste recherché, tandis qu’un autre conducteur de moto, qui l’aurait transporté, serait également mis en cause. D’après des informations concordantes, l’individu interpellé aurait déjà été arrêté à plusieurs reprises pour des faits similaires, avant d’être relâché.
Ce dossier met en lumière les fragilités du dispositif de lutte contre les violences sexuelles au niveau régional. Des appels sont adressés au CSPJ, à la DCPJ, au ministère de la Justice et au ministère à la Condition féminine afin qu’ils assurent un suivi rigoureux de l’affaire, tandis que les universités sont invitées à renforcer leur vigilance pour la protection des étudiantes et stagiaires.
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