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Diplomatie

La police jamaïcaine annonce qu' un premier groupe de policiers haïtiens a suivi une formation préparatoire

La police jamaïcaine a rapporté ce jeudi 28 décembre avoir achevé la formation du premier groupe d'officiers haïtiens dans le but de les rendre mieux préparés à affronter la crise sécuritaire qui sévit dans le pays.

Le commissaire de police, le général Antony Anderson, a expliqué que l'initiative offre l'opportunité de « partager les connaissances et l'expérience acquises en Jamaïque au fil de nombreuses années, malgré des circonstances difficiles ».

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Barnett a assuré que la Caricom « est solidaire et s'associe à la République d'Haïti pour promouvoir des initiatives qui permettent de parvenir à un avenir pacifique, prospère et durable ». « La Caricom restera ferme dans son soutien au bien-être d'Haïti et aux efforts du peuple haïtien pour surmonter les défis et promouvoir le développement national », a-t-il ajouté.

En octobre dernier, le Conseil de sécurité des Nations Unies a approuvé le déploiement d'une mission de sécurité en Haïti avec environ 2 500 policiers du Kenya, pays qui mène cette initiative.

Malgré la Jamaïque se classe au premier rang mondial en termes de victimes de violences interpersonnelles meurtrières, avec un taux de 53,3 meurtres pour 100 000 habitants, selon les données de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), plusieurs pays de la Communauté des Caraïbes (Caricom), dont la Jamaïque et les Bahamas, ont également proposé de déployer des troupes ou d'autres types d'aide pour soutenir cette force multilatérale. La violence en Haïti s'est exacerbée après l'assassinat du président Jovenel Moïse, assassiné le 7 juillet 2021 dans sa résidence privée de Port-au-Prince.

Selon des données dont dispose l ONU, la violence en Haïti a fait 200 000 déplacés internes, dont 143 000 dans la capitale, et près de la moitié de la population a besoin d'une aide humanitaire, plus de 8 000 personnes sont mortes à cause de la violence des gangs et les criminels contrôlent 80 % de la capitale Port-au-Prince, selon les données des Nations Unies.

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