Le Venezuela a réagi avec fermeté à la vague de suspensions de vols internationaux survenue ce week-end. Les autorités ont donné aux compagnies concernées un délai de 48 heures pour rétablir leurs opérations, faute de quoi leurs licences pourraient être annulées.
Selon une source au ministère des Transports, qui a requis l’anonymat, cette décision a été transmise aux représentants des compagnies lors d’une réunion tenue lundi. Caracas exige une reprise immédiate des vols après que plusieurs transporteurs ont interrompu leurs liaisons, s’appuyant sur un avertissement américain évoquant une augmentation de « l’activité militaire » dans les Caraïbes liée au déploiement des États-Unis.
Au total, au moins sept compagnies internationales ont préféré suspendre temporairement leurs opérations vers le Venezuela dans un contexte d’incertitude sécuritaire. Cette mesure coordonnée a été perçue par le gouvernement vénézuélien comme un acte précipité, motivant la convocation urgente des acteurs du secteur aérien afin d’obtenir des clarifications et de fixer un délai strict.
Alors que les compagnies évaluent la situation, le ministère des Transports a rappelé que la révocation des permis de vol serait effective si les opérations ne reprenaient pas dans le délai fixé. Cette mise en garde souligne la tension croissante entre Caracas et Washington, tout en mettant les transporteurs face à un choix difficile entre prudence opérationnelle et risque de perdre l’accès au marché vénézuélien.
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