Au moins cinq personnes ont été tuées mardi au Kenya lors de manifestations antigouvernementales qui ont viré au chaos dans la capitale Nairobi, où des protestataires ont forcé les barrages de police et pénétré dans le Parlement. Une partie du Parlement kenyan est incendiée ce mardi 25 juin 2024. Les manifestants y ont mis le feu, puis ont fait irruption dans la cafétéria. Pour se défendre, les policiers du pays sont obligés de tirer à balles réelles sur les protestataires, ce qui a provoqué la blessure de plusieurs d’entre eux.
Le Kenya, notamment Naïrobi, la capitale du pays, s’est levé dans une panique totale ce 25 juin 2024. Pour protester contre le budget national qui a augmenté les taxes dans le pays, la population a gagné les rues, ce mardi 25 juin pour manifester. Elle a fait irruption dans la cafétéria du Parlement tout en mettant le feu dans une partie de l’institution. Les policiers ont dû blesser plusieurs protestataires pour pouvoir gérer la situation.
Ces organisations de défense des droits humains évoquent des tirs à balles réelles, de tirs de balles de caoutchouc et des blessures par des cartouches de gaz. Elles indiquent également avoir relevé au cours des dernières 24 heures 21 cas d'enlèvements de personnes par des «officiers en uniforme ou en civil».
Après quelques dizaines de minutes, la police a repris le contrôle des lieux. Des images de la télévision y montraient des salles saccagées, tables renversées, fenêtres brisées et du mobilier fumant jonchant des jardins.
400 policiers kenyans sont arrivés en Haïti ce même 25 juin 2024 pour combattre l’insécurité qui ronge le pays, en collaboration avec la PNH. Toutefois les troubles politiques et sécuritaires dans le pays d’Afrique de l’Est ne cessent d’augmenter sous les yeux impuissants des Forces de l’ordre locales.
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