Le Cap-Haïtien est envahi par des cités anarchiques. Ces zones, construites sans aucun respect des normes, incarnent l’échec des dirigeants à contrôler l’urbanisation. Résultat ? Des quartiers insalubres, dépourvus d’infrastructures, où la population survit dans des conditions indignes.
Les autorités locales et nationales observent ce désordre avec une indifférence glaciale. Où sont les plans d’urbanisme promis ? Où sont les projets d’habitat social ? Leur silence est une trahison envers les citoyens qui, chaque jour, paient le prix de leur incompétence.
Ces cités anarchiques ne sont pas seulement un problème local : elles sont le symbole d’un État défaillant. Il est temps de reconstruire, de régulariser ces zones, et de mettre en place un véritable plan d’urbanisation, avec des infrastructures dignes de ce nom. Il est aussi crucial d’impliquer les communautés dans la gestion de ces projets pour garantir leur succès.
Par Maxime Daniel ETIENNE.
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