Le nombre de personnes déplacées par la violence liée aux bandes organisées dans la capitale haïtienne s'estime à 10 000 en seulement dix (10) jours, selon un rapport de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM - Haïti).
En raison de l'augmentation des violences dans la capitale, notamment dans les localités de Cité Soleil, Tabarre, Rivière-Froide et les quartiers limitrophes des communes de Terre-Blanche, Terre-Noire, Blanchard, Duvivier, de plus en plus de personnes sont contraintes à fuir leur foyer.
L'OIM souligne qu'elles se réfugient en grande majorité dans des sites tels que des écoles, des églises, ou d'autres espaces libres et une autre partie, chez des proches en familles d’accueil.
Les derniers chiffres de l’OIM confirment l'omniprésence de la peur dans ces quartiers assiégés par les gangs armés. les familles subissent des vagues incessantes d’extrême violence, chaque jour contient son lot d’horreurs tels que la perte d’êtres chers ou l’incendie de leur maison.
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