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Dernière minute: Harris promet une présidence en rupture avec celle de Biden

La candidate démocrate à la Maison-Blanche a donné ce mercredi soir une interview sur la chaîne conservatrice Fox News où elle a assuré qu’elle serait une présidente différente de Joe Biden.

Kamala Harris a promis ce mercredi 16 octobre que sa présidence ne serait pas «une continuation» de celle de Joe Biden, lors d’une interview tendue sur Fox News, la chaîne préférée des conservateurs américains. «Comme chaque nouveau dirigeant qui prend ses fonctions, j’apporterai mon vécu, mes expériences professionnelles et des idées nouvelles», a affirmé la candidate démocrate, à 20 jours de l’élection présidentielle américaine.

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La vice-présidente, qui a remplacé Joe Biden mi-juillet dans son duel face à Donald Trump, fait face à un délicat exercice d’équilibriste -- bien obligée d’imprimer sa propre marque sur la campagne, sans pour autant renier le mandat du dirigeant octogénaire. «Je représente une nouvelle génération de leaders», a martelé lors de cet entretien la candidate qui soufflera 60 bougies dimanche.

Interrogée par un journaliste chevronné de Fox News durant une trentaine de minutes, Kamala Harris a été bousculée par moments, tout particulièrement sur le dossier de l’immigration ou quand elle a été sommée de dire si elle avait remarqué un déclin cognitif chez Joe Biden. La vice-présidente en a aussi profité pour accuser Donald Trump de «rabaisser» les Américains. «Le président des États-Unis devrait être capable de faire face à des critiques sans pour autant menacer de mettre leurs auteurs en prison», a-t-elle taclé.

Juste avant sa première interview sur Fox News, Kamala Harris s’était déjà adressée aux républicains lors d’un rassemblement en Pennsylvanie, en citant le général Mark Milley, l’ancien haut responsable militaire de Donald Trump, qui l’a décrit comme étant «fasciste jusqu’au bout des ongles». «Pour ceux qui nous regardent, si vous partagez ce point de vue, quel que soit votre parti, quel que soit celui pour lequel vous avez voté la dernière fois, il y a une place pour vous dans cette campagne», a déclaré Kamala Harris qui a de nouveau estimé que l’ancien président était un «déséquilibré».

Les deux candidats à la Maison-Blanche sont plus que jamais au coude-à-coude, Donald Trump étant parvenu à combler dans les sondages la très légère avance que possédait sa rivale, notamment dans les Etats-clés du nord. C’est d’ailleurs dans cette région que la vice-présidente concentre ses efforts cette semaine: elle est retournée mercredi en Pennsylvanie, où elle était déjà lundi, après un détour dans le Michigan et avant de mettre le cap dans la soirée sur le Wisconsin.

Mais le résultat de la présidentielle pourrait se décider ailleurs, dans un autre des sept Etats-clés clairement identifiés. Par exemple en Géorgie, où un juge a bloqué mardi une mesure imposant le comptage manuel des bulletins de vote, alors que le premier jour de vote anticipé a connu une forte affluence. Dans ce même État, l’ancien président Jimmy Carter, qui avait exprimé son vœu de vivre assez longtemps pour apporter son suffrage à Kamala Harris, a voté mercredi par correspondance selon sa fondation, 15 jours après avoir fêté ses 100 ans.

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