Dans une lettre adressée aux membres du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), un Conseiller-Président Observateur tire la sonnette d’alarme sur le mauvais fonctionnement du Conseil, à moins de huit mois de la fin de son mandat prévu pour le 7 février 2026.
Dans ce document au ton ferme mais conciliant, le membre observateur rappelle la responsabilité historique qui incombe au CPT, né de l’accord politique du 3 avril 2024 à la suite de la démission du Premier ministre Ariel Henry.
En effet Frinel Joseph déplore les luttes internes entre les membres votants du Conseil, qui freinent la prise de décisions cruciales. Il évoque plusieurs points de discorde non résolus, dont la non-adoption d’un code d’éthique, l’absence de réponse publique aux accusations financières relayées dans les médias, et les tensions causées par l’instauration d’une présidence tournante mesure qu’il juge contraire à l’accord initial et source de méfiance entre les membres.
Pour sortir de cette impasse, il propose une série de mesures concrètes : une retraite d’urgence pour régler les différends, une rencontre avec les forces vives de la nation, une communication régulière vers la population, ainsi qu’un Conseil des ministres dans les plus brefs délais pour adopter un décret référendaire permettant au Conseil Électoral Provisoire de poursuivre efficacement ses travaux.
Cet appel intervient dans un contexte où la population attend des résultats concrets de la transition en cours. Le message est clair : au-delà des divergences, le CPT doit se recentrer sur sa mission principale remettre Haïti sur la voie de la stabilité démocratique.
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