L'Office Nationale de la Protection du Citoyen(OPC) dénonce la mort violente des 5 agents de la Brigade de Surveillance des Aires Protégées(BSAP) assassinés le 7 Février dernier par des agents de la Police Nationale d’Haïti (PNH).
Dans une rencontre avec la Presse, ce jeudi 15 Février 2024, Me Renan Hédouville condamne la façon dont on a enterré les corps des 5 agents de la Brigade de Surveillance des Aires Protégées (BSAP) sans procédure légale. <<Il est anormal de procéder à la levée d'un cadavre sans la présence d'un Juge de paix>> déclare le protecteur du Citoyen, Renan Hédouville
Pourtant, les corps des 5 agents de BSAP n'ont pas été verbalisés et sont inhumés dans une fosse commune comme des bêtes sauvages. Leurs proches n'ont pas pu assister à la levée de leur corps. <<A t-on voulu effacer toutes les traces du crime? Qui a donné cet ordre? >> Interroge Me Hédouville.
Se basant sur ces faits, le protecteur du citoyen dit s'engager à faire bouger les lignes et annonce que les démarches entreprises par l'OPC afin de saisir des instances nationales et internationales pour éclaircir ce dossier sont en cours.
Nous avons: << D'abord, écrit à l'inspecteur en chef de la PNH, M.Fritz Saint-Fort. Ensuite, envoyé une correspondance à l'expert indépendant des Nations-Unies pour les droits humains, William O'Nell.
Enfin, écrit au haut-Commissaire des Nations-Unies pour les droits humains, Volker Turk.>> informe t-il Me Hédouville avise que l'OPC s'engage à mettre les autorités face à leurs responsabilités et donner la garantie que cet acte ne restera pas impuni.
Par ailleurs, il a dénoncé les actes de brutalité exercés sur les journalistes par des policiers, lors des manifestations anti-gouvernementales la semaine dernière. En mentionnant le cas de Jean Marc gravement bléssé par une bomborne de gaz lacrymogène.
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