L’assassinat de Macénat Lebelt, étudiant du du Centre d’Études Diplomatiques et Internationales (CEDI), survenu dans un lieu dédié à l’apprentissage et à la formation des futurs leaders du pays, met en lumière les dangers auxquels sont confrontés les jeunes et les étudiants dans une société marquée par l’impunité et l’insécurité. Selon un article relayé du journal en ligne Media Libre, l’étudiant Lebelt Massenat n’a pas été victime d une balle perdue.
Les dirigeants du pays, les membres du Conseil Présidentiel et le gouvernement, à travers leurs discours, leurs actions ou leur silence, nous bercent d’illusions jour après jour. Mais les balles, elles, ne trompent personne. Elles ne mentent pas. Elles tuent. Et ce, partout : dans les rues, à la maison, en classe, au travail… Ce 11 février, au Centre d’Études Diplomatiques et Internationales (CEDI), la balle – qualifiée à tort de "perdue" – a trahi toute la réalité, en finissant sa course dans la tête de l’étudiant Massenat Lebelt. La vérité, cruelle et implacable, s’est imposée d’elle-même.
Ne nous y trompons pas, l’étudiant n’a pas été une victime innocente d'une « balle perdue ». Il a été délibérément pris pour cible selon le média susmentionné. Sans donner des informations additionnelles, sur l' origine et les causes de cet assasssinat.
Depuis quelque temps, les balles sont devenues une triste réalité de notre quotidien. Elles font désormais partie de notre vie, et il nous appartient de décider de leur place dans notre futur. Si nous, les jeunes, particulièrement, ne prenons pas la décision de nous battre pour notre droit à la vie, à l’intégrité physique et au respect de notre existence, nous serons tous condamnés à mourir dans l’indifférence.
Cet assassinat est également un appel urgent à la responsabilité des autorités, des acteurs politiques et de la société civile. Alors que l’impunité semble régner, il est impératif de mettre en place des mécanismes de protection efficaces pour les étudiants et de restaurer la confiance de la population dans les institutions publiques. Le meurtre de cet étudiant ne doit pas rester sans conséquence. Il doit ouvrir la voie à une prise de conscience collective et à une action concrète pour endiguer la violence et garantir la sécurité de tous les citoyens.
Toutefois, la rédaction continuera à rechercher des informations pertinentes sur ce dossier, pour vous apporter plus de lumière.
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