Le Placentin
<
Flash
news-details
International

Joe Biden dans le viseur du Congrès américain

Le Congrès américain a approuvé mercredi 13 décembre l’ouverture formelle d’une enquête en destitution de Joe Biden, motivée par les affaires controversées du fils du président à l’étranger, mais jugée complètement infondée par les démocrates. Joe Biden a réagi à travers un communiqué.

Les conservateurs, majoritaires à la Chambre des représentants depuis janvier, accusent le dirigeant démocrate d'avoir usé de son influence lorsqu'il était vice-président de Barack Obama (2009-2017) pour permettre à son fils de faire des affaires douteuses en Chine et en Ukraine.

news-details

«Joe Biden a menti de façon répétée au peuple américain», a accusé le chef de la commission d’enquête de la chambre, James Comer, depuis l’hémicycle. Par ailleurs le président, les démocrates et son fils nient ces accusations en bloc.

«Les républicains choisissent de perdre leur temps avec une combine politique sans fondement,» a accusé Joe Biden après le vote. «Au lieu de travailler à rendre meilleure la vie des Américains, leur priorité consiste à m'attaquer avec des mensonges,» a-t-il déclaré dans un communiqué.

«Mon père n’a jamais été impliqué financièrement dans mes affaires», a balayé Hunter Biden, devenu une cible privilégiée de la droite, lors d’une rare conférence de presse mercredi. Présent devant le congrès américain, le quinquagénaire, au passé marqué par les addictions et inculpé dans deux dossiers par la justice, a reconnu avoir fait «des erreurs» dans sa vie.

Toutefois, il a accusé les trumpistes d'avoir tenté de le déshumaniser pour nuire à son père. Il a refusé pour cette raison de participer à une audition à huis clos organisée par les républicains, qui l'avaient assigné à comparaître au Capitole.

Une enquête en destitution, réclamée de longue date par les élus proches de Donald Trump à qui Joe Biden pourrait être opposé en 2024, avait déjà été ouverte contre le président démocrate l'été dernier. Une première audition parlementaire avait même été organisée sur le sujet fin septembre, lors de laquelle les experts interrogés s'étaient accordés à dire que rien ne permettait pour l'heure de justifier une mise en accusation du président Biden.

Le Placentin

Partagez cet article



Supporter Le Placentin
author

Le Placentin

Journaliste

Le Placentin.

Laissez un commentaire


0 Commentaire