Le chef républicain de la Chambre des représentants Kevin McCarthy s'est dit favorable mardi 12 septembre à l'ouverture d'une enquête en destitution du président américain Joe Biden. Pour avoir «menti» au peuple américain sur les affaires controversées de son fils Hunter à l'étranger.
«Je demande à une commission de la Chambre d'ouvrir une enquête formelle en destitution», a déclaré le ténor républicain du Congrès, estimant que le dirigeant démocrate avait «menti» au peuple américain sur les affaires controversées de son fils à l'étranger.
Hunter Biden, le fils quinquagénaire du président démocrate, est devenu une cible privilégiée de la droite américaine. Elle lui reproche notamment d’avoir fait des affaires douteuses en Ukraine et en Chine alors que Joe Biden était vice-président de Barack Obama (2009-2017), en capitalisant sur les réseaux et le nom de son père. De son côté, la Maison Blanche fustige cette enquête en destitution annoncée.
« Trahison, corruption ou autres crimes et délits majeurs » La Constitution américaine prévoit que le Congrès peut destituer le président en cas de « trahison, corruption ou autres crimes et délits majeurs ».
L’ouverture d’une procédure de destitution est réclamée depuis des mois par l’aile trumpiste du parti républicain, avec laquelle le chef Kevin McCarthy a dû faire de nombreux compromis pour accéder au perchoir en janvier. Plusieurs élus modérés du Parti républicain s’opposent toutefois à l’ouverture de cette enquête, de peur de transformer la procédure en exercice purement partisan.
De l' autre côté, la Maison Blanche a qualifié la manœuvre d' "extrêmement politique" à un an de la présidentielle. "Les républicains de la Chambre ont enquêté sur le président pendant neuf mois et n'ont pas trouvé une seule preuve d'un acte répréhensible", a déclaré Ian Sams, un porte-parole de la Maison Blanche sur le réseau social X, autrefois nommé Twitter.
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