Le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a réaffirmé, ce lundi 6 octobre 2025, l’engagement du gouvernement haïtien en faveur d’une justice forte, accessible et au service des citoyens. Il intervenait à l’occasion de la cérémonie solennelle marquant l’ouverture de l’année judiciaire 2025-2026, tenue dans les locaux de la Cour de cassation au Champ de Mars.
Accompagné des conseillers-présidents Lesly Voltaire, Edgard Leblanc Fils, Smith Augustin et Emmanuel Vertilaire, le chef du gouvernement a salué le travail accompli par les autorités judiciaires. En sa double qualité de Premier ministre et de ministre de la Justice et de la Sécurité publique par intérim, Alix Didier Fils-Aimé a insisté sur la nécessité de renforcer les institutions garantes de l’État de droit, de la sécurité et de la justice.
Il s’est notamment félicité de la construction de trois nouveaux centres pénitentiaires d’une capacité totale de plus de 15 000 détenus. Selon lui, ces infrastructures représentent une avancée majeure dans la lutte contre l’insécurité et le grand banditisme, mais aussi dans l’amélioration des conditions de détention. En présence des membres du gouvernement, du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), du corps diplomatique et de plusieurs organisations de défense des droits humains, le Premier ministre a évoqué plusieurs réalisations significatives de l’exercice 2024-2025. Parmi celles-ci figurent la création de pôles judiciaires spécialisés, l’ouverture de nouvelles juridictions à Ouanaminthe et à Limbé, la nomination d’une cinquantaine de parquetiers et le renforcement des bureaux d’état civil à travers le pays.
Dans son discours, Alix Didier Fils-Aimé a souligné que la justice est une œuvre collective qui requiert la rigueur des magistrats, le sens du devoir des avocats et le professionnalisme de tous les acteurs du système judiciaire. Il a rappelé que le gouvernement reste déterminé à accompagner les institutions dans leurs efforts pour offrir un meilleur accès à la justice.
Enfin, le Premier ministre a appelé à une responsabilité partagée entre le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire, afin de bâtir une justice plus efficace et équitable. Il a conclu en invitant l’ensemble des acteurs nationaux à s’unir autour de cette cause, qu’il considère comme un pilier essentiel de la stabilité, de la paix et du renouveau démocratique du pays.
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