Alors qu'il se trouve dans des difficultés pour rentrer au pays, le Premier ministre Ariel Henry subit des pressions de la part des États-Unis pour remettre sa démission.
Selon Miami Herald, les autorités américaines proposaient depuis des mois au neurochirurgien, au pouvoir depuis 31 mois, d’accepter un nouveau gouvernement de transition et de tirer la révérence, dans un contexte où les gangs armés lancent des assauts contre plusieurs institutions étatiques dont le Palais national et l'aéroport International de Toussaint Louverture.
C'était le point culminant dramatique d'une journée de réunions urgentes à Washington, où les responsables de l'administration qui avaient discrètement évoqué la perspective de l'effondrement d'Haïti comme leur scénario de cauchemar étaient maintenant contraints d'aborder leurs pires craintes. Et c’était un revirement auquel peu de gens en Haïti s’attendaient de la part d’une Maison Blanche qui avait longtemps repoussé les appels à la démission d’Henry, pour ensuite insister pour son départ précipité dans un moment de péril, lit-on dans le Miami Herald.
La CARICOM pourrait, ce mercredi 6 mars 2024, lors d'une rencontre avec Ariel Henry, le faire enregistrer une vidéo qui annonce sa démission, précise le journal.
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