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Présidentielle aux États-Unis : Washington barricadé

Washington se prépare au pire : le district de Columbia se prépare à une nouvelle attaque violente des partisans de Donald Trump si ce dernier perd face à Kamala Harris. ''Le complexe de la Maison Blanche ressemble à une forteresse. Une clôture en métal noir de plus de deux mètres de haut a été ajoutée aux mesures de sécurité déjà très strictes'', explique Stefan Grobe, correspondant d'Euronews à Washington.

L'idée de ce dispositif exceptionnel de barricades déployé par les institutions et les entreprises privées dans plusieurs villes du pays comme New York ou Portland, est d'éviter que ne se reproduise la situation du 6 janvier 2021. Ce jour-là, les partisans de l'actuel candidat républicain Donald Trump avaient envahi le Capitole pour tenter d’empêcher la certification de la victoire du candidat démocrate Joe Biden à la présidentielle de 2020.

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Une victoire contestée par le candidat Donald Trump et ses partisans. Cette fois, le cœur du pouvoir se prépare. Les premiers résultats tomberont ce mardi 5 novembre aux États-Unis, en fonction des États, et dans la nuit de mercredi en France. L’issue définitive du scrutin pourrait se présenter seulement dans plusieurs jours.

La crispation se fait ressentir jusque dans les hauts lieux du pouvoir. Autour de la Maison-Blanche, à Washington, des barrières antiémeutes de deux mètres de haut ont déjà été disposées, renforcées par des blocs de béton. Situation identique au Capitole, au département du Trésor américain, et, bien sûr, à la résidence de la vice-présidente et candidate démocrate, Kamala Harris.

Un périmètre de sécurité bien gardé par une armée de policiers, dont l’effectif sera d’ailleurs porté à 4000 le 20 janvier 2025 prochain, lors de l’investiture du, ou de la future élue. La police fédérale, le FBI, a quant à elle annoncé qu’elle mettrait en place un centre de commandement durant cette période, pour surveiller de potentiels débordements.

«Soyons clairs: il n'y aura aucune tolérance pour la violence dans notre ville», a notamment déclaré lundi Pamela Smith, la cheffe de la police de Washington, lors d'une conférence de presse. Et d’ajouter que les forces de l'ordre sont prêtes «à faire face à de nombreux scénarios différents.» Le Secret Service, chargé de la sécurité des hautes personnalités politiques, est également sur le qui-vive.

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