Le vendredi 2 août 2024, le président vénézuélien Nicolas Maduro a dénoncé un « coup d’État mené par les États-Unis et l’extrême droite internationale » après sa réélection contestée, accusant par ailleurs l’opposition de préparer des attentats dans le pays.
« Les USA se prennent pour l’autorité électorale au Venezuela et dans le reste du monde », a fustigé M. Maduro, s’en prenant à plusieurs reprises nommément au chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken. Au cours d’une conférence de presse à la présidence, il a une fois de plus dénoncé un « coup d’État mené par les USA, l’extrême droite internationale et le capitalisme sauvage ».
A la veille de la journée de mobilisation promise par l’opposition, M. Maduro a crié à l’« alerte », accusant une nouvelle fois l’opposition de vouloir créer des troubles, et promettant en réponse un fort déploiement sécuritaire. Jeudi dernier, M. Blinken, arguant de « preuves incontestables », a estimé que l’opposant Edmundo Gonzalez Urrutia avait gagné l’élection présidentielle du 28 juillet. Dans la foulée de cette déclaration, cinq pays d’Amérique latine ont reconnu la victoire de l’opposant. Vendredi, l’autorité électorale vénézuélienne a de son côté ratifié la victoire contestée de M. Maduro avec 52 % des voix, face à Edmundo Gonzalez Urrutia (43 %).
Il a vilipendé les pays d’Amérique latine (Équateur, Argentine, Uruguay, Costa Rica et Panama) qui ont reconnu ce vendredi la victoire de l’opposant Edmundo Gonzalez Urrutia, une « bande de guignols fascistes » qui ont « juste repris la position américaine ». (Source: lapresse.ca)
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