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L’absence de Normil au sein du CSPN

Alors que la région métropolitaine de Port-au-Prince est en proie à une violence sans précédent, avec des groupes criminels qui étendent leur domination sur de nouveaux territoires, le Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) et le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) sont dans une situation d’impuissance, et ce, malgré la gravité de la situation. L’insécurité touche chaque coin de la capitale, semant la terreur parmi la population. Les gangs armés s’en prennent désormais à des quartiers autrefois réputés comme relativement sûrs, laissant derrière eux des scènes de chaos, de meurtres et de pillages.

Cependant, la coordination entre le CSPN, la Primature et la direction générale de la Police Nationale d’Haïti (PNH) semble inexistante. Cette crise, qui aurait dû être un appel à l’unité des forces de l’ordre et des autorités gouvernementales, met en lumière la profonde fracture qui existe au sein de l’appareil d’État. Le manque de communication et de coopération entre les institutions censées protéger les citoyens est flagrant, ce qui aggrave la situation d’insécurité à Port-au-Prince et au-delà.

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Il est d'autant plus inquiétant de constater que le directeur général de la PNH, Rameau Normil, semble absent de cette lutte cruciale. L’absence de Normil au sein du CSPN, et son inaction face à la montée des gangs, soulève de nombreuses questions. Est-il déconnecté de la réalité du terrain ou bien est-il paralysé par l'incapacité du gouvernement de gérer cette crise ? Quoi qu’il en soit, les conséquences de cette inaction sont dramatiques pour la population.

Il est urgent que le gouvernement et les forces de sécurité prennent conscience de l’ampleur de la situation. L’heure n’est plus aux débats politiques ni à la division. Les Haïtiens ont besoin d’une réponse claire et efficace face à la montée en puissance des gangs. Pour cela, il faut une véritable unification des efforts des autorités, une redéfinition des stratégies de sécurité et un engagement concret pour rétablir l'ordre et la paix dans les zones touchées par la violence. Le moment est venu de dépasser les querelles internes et de se concentrer sur l’essentiel : la sécurité des citoyens. Il en va de la survie de l'État et de l’avenir d'Haïti.

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Jean Rony Poito PETIT FRERE

Journaliste

Journaliste-rédacteur & professeur de sciences sociales. Passionné de la rédaction.

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