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Éditorial

Haïti: Les gangs armés sont dans la panique

Les gangs armés ont pris le contrôle de la zone métropolitaine depuis belle lurette. Leur domination a atteint malheureusement son apogée vers la fin du mois de février 2024. Face à l’impuissance d’Ariel Henry, le chef du gouvernement de l’époque, les bandits ont agrandi leur territoire et a semé la terreur au sein de la population haïtienne. Environ 3 mois après, ils sont totalement dans la panique à cause de l’annonce de l’arrivée de la Force multinationale.

Les malfrats ont, pendant longtemps, paralysé toutes les activités importantes de la zone métropolitaine. Les écoles étaient obligées de fermer leurs portes, ainsi que les entreprises les plus importantes. Cette période de trouble a causé la mort des milliers de personnes à Port-au-Prince et ses environs. Elle a également duré plus de deux mois et un calme était apparemment venu vers la fin du mois d’avril.

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Juste avant l’installation du Conseil présidentiel (CP), le 25 avril dernier, le calme semblait reprendre dans les parages de la capitale du pays. Il y a eu moins de morts et moins de violences. Les leaders des groupes armés étaient totalement sombrés dans le silence et il était difficile d’imaginer un retour brutal des actes de violences. Celui-ci s’est malheureusement réalisé dans la nuit du 10 au 11 mai, lors d’une attaque musclée dans la commune de Gressier.

Les voyous ont attaqué et pillé le commissariat de la commune de Gressier. Ils ont également contraint la population de ladite région à quitter leurs maisons pour se protéger. Ce retour étonnant a marqué les esprits surtout qu’il n’a pas seulement eu lieu qu’à Gressier. Plusieurs autres zones du même département avaient paniqué. Plus d’un n’a donc cessé de se poser des questions sur l’avenir des gangs et leurs intentions à quelques semaines de l’arrivée des étrangers.

La première troupe de la Force multinationale devrait débarquer en Haïti le 23 mai prochain et les gangs armés se sont remis à l’œuvre peu de temps avant. Est-ce un signe de panique ou un message à envoyer aux étrangers ? Beaucoup d’observateurs ont pensé que c’est une action justifiant la panique. Certains matériels et équipements des étrangers sont déjà sur les lieux. Le pays n’attend que l’arrivée des soi-disant sauveurs. Outre la panique dans laquelle ils sont, les bandits, pourront-ils résister ou faire profil bas ? A suivre…

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